La fabuleuse histoire du château
Le CRIR est hébergé dans le château de Lady Mond. Mais qui était cette personnalité ? Et quelle est l'histoire de ce monument ?
Le Castel Mond a été construit par Madame Mond en 1938. C'est après le décès de son mari, Sir Robert Mond, qu'elle souhaita édifier cette résidence pour ses vieux jours, à l’emplacement du moulin de Toulker, qu'occupaient ses parents à sa naissance en 1869. La castel pratiquement terminé, sur le conseil d’amis qui le trouve trop proche de la route, elle le fait démolir et reconstruire quelques mètres plus loin… Malice du destin, les Allemands le réquisitionnent et l’habitent les premiers… En 1949 madame Mond décède et laisse place à la légende.
La commune de Belle-Isle-en Terre acheta (une première fois) le château en 1953. L'école primaire des garçons et le Cours Complémentaire y ont cohabité plusieurs années. Le nombre d'élèves ne cessant d'augmenter au Cours Complémentaire (il y eut au château jusqu'à 476 élèves dont une bonne centaine d'internes, les garçons étant hébergés en ville), et les conditions n'étant plus satisfaisantes, le Syndicat Intercommunal de Gestion du Collège obtint en 1981 la construction d'un collège neuf. De ce fait, le château se trouvant désaffecté, la Commune le vendit à la congrégation qui gère l'hôpital psychiatrique de Bégard et qui avait pour projet d'y aménager une maison d'accueil spécialisée pour des malades convalescents.
Malheureusement ce projet qui aurait pu être intéressant pour la commune ne put aboutir en raison d'une réorganisation au niveau des hôpitaux psychiatriques... Aussi le château fut-il de nouveau mis en vente. Les Bellilois se désespéraient de le voir habité à nouveau... jusqu'au jour où la commune a décidé de le racheter en 1996 pour y réaliser le nouveau Centre Régional d’Initiation à la Rivière et l’aquarium des curieux de nature.
Pour en savoir plus sur l'incroyable vie de Lady Mond
- La vie fabuleuse de Lady Mond (Maï la bretonne), par Pierre Delestre chez Coop Breizh
-Coat-an-Noz, Lady Mond - Le rêve d'une Belliloise, par Yannick Kervern