Après le temps du saumon en 2011, celui de l’anguille en 2012, des amphibiens en 2013, et de la loutre en 2014 et 2015, l’association a choisi de faire découvrir depuis 2016 les “auxiliaires du jardin” car la protection de la nature commence dans notre jardin. On appelle “auxiliaires” toutes ces petites bêtes qui vont aider le jardinier à faire face aux parasites ou qui vont tout simplement polliniser les végétaux. La généralisation et la banalisation des pesticides ont fait oublier que la nature savait gérer les équilibres mieux qu’un produit dit miracle dont on découvre aujourd’hui les méfaits sur la santé, sur la qualité de l’eau, sur l’air et sur notre environnement. Ces produits, outre leur dangerosité, ont la malheureuse faculté de détruire aussi les insectes utiles au jardinier. Depuis quelques années le sort des abeilles est devenu inquiétant : leur taux de surmortalité atteint 30 à 35 %, taux anormalement élevé qui atteint dans certains cas 50 % de pertes hivernales. Le nombre de ruches en France a d’ailleurs chuté de 70% depuis 1996 (source François Ramade, Marianne) et au niveau européen la population de papillons a diminué de 50% en 20 ans (source Caroline Béligard, France Info).

Il est tout à fait possible de jardiner sans utiliser le moindre produit chimique ! Des jardiniers, de plus en plus nombreux, rejoints par des dizaines de collectivités, en font l’heureuse expérience.
A travers cette opération régionale, il sera possible de découvrir une multitude d’auxiliaires et leurs actions, de voir comment les accueillir, les nourrir et les pro- téger pour qu’en retour, ces animaux nous aident à nous affranchir des pesticides.

Au jardin : les prédateurs auxiliaires from Eau & Rivières de Bretagne on Vimeo.

Au jardin : les pollinisateurs from Eau & Rivières de Bretagne on Vimeo.