Des pressions de tous les bords

Notre collectif MAEC, réunissant Eau & Rivières, Confédération Paysanne, CIVAM et FRAB-GAB, dénonce depuis plusieurs mois le manque de moyens de  l’État pour la transition agro-écologique (lire nos actualités sur le sujet).

Des mobilisations ont eu lieu les 4 et 18 octobre devant les préfectures bretonnes avec plus de 300 paysan.ne.s et citoyen.ne.s, et une soixantaine de tracteurs !

Voir le discours de Guy Le Hénaff pour Eau & Rivières de Bretagne à St Brieuc le 18 octobre – Par Jérémie Couedon

Un courrier transpartisan de 35 parlementaires bretons à destination de Bruno Le Maire et Marc Fesneau dénonçait également le 25 octobre dernier l’insuffisance des moyens alloués aux MAEC.

En effet, ces mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont des contrats aidés sur 5 ans, par exemple pour réduire la part de maïs, augmenter la part de prairies, et réduire les pesticides. Des mesures qu’Eau & Rivières défend depuis le début, car elles permettent de préserver la ressource en eau des pollutions diffuses et d’être plus résilients face au changement climatique.

Une réponse qui tarde à arriver

Les paysan.ne.s breton.n.es qui se sont engagés dans des MAEC le 15 mai dernier ne savent toujours pas s’ils seront rémunérés pour les efforts déjà engagés.

L’Etat n’a toujours pas dégagé les moyens nécessaires et à hauteur de ses discours sur la transition agro-écologique : il manque toujours plus de 45 M€ pour honorer tous les engagements bretons et 250-300 M€ au niveau national. Et il annonce en plus une baisse du montant de l’éco-régime, notamment les aides à l'agriculture biologique !

Les paysans et les associations environnementales restent mobilisés pour défendre ces mesures, qui sont un véritable outil au service de la transition agroécologique.