Pendant une une douzaine d'années mais surtout depuis la COP 21 de Paris, Olivier Ragueneau (Directeur de Recherches au CNRS) - océanographe de formation, biogéochimiste marin plus exactement, au sein du Laboratoire des Sciences de l'Environnement Marin,  à Brest - bien connu d'Eau et rivières de Bretagne pour de nombreuses collaborations à nos magazines et colloques, s'est lancé dans l'écriture d'un manuscrit sur la dimension éthique du changement climatique, en partant de l'idée de dette climatique.

En cogitant sur le comment contribuer au commun en cette période, et suite au discours de Macron au début du confinement, il s'est décidé (en attendant le retour d'un éventuel éditeur) et vu cette période que nous traversons, d'en proposer la lecture en ligne, sous la forme d'un chapitre tous les trois jours, à télécharger à 20h les mardi et vendredi sur un blog 

​​Olivier a adopté une posture, de plus en plus partagée par nombre de scientifiques mais qui ne fait pas forcément consensus, celle qui consiste à penser qu'il est de la responsabilité des chercheurs aujourd'hui, de s'impliquer dans la vie de la cité ; de prendre position dans l'espace public pour contribuer à alimenter les réflexions, sur une base argumentée, à propos de ces grands problèmes qui concernent notre avenir à tous : changement climatique, effondrement de la biodiversité et leurs impacts sur le devenir des sociétés humaines qui en dépendent.

Une posture que nous validons fort aisément à Eau et rivières, elle qui dès ses premières années d'existence s'est appuyée sur des chercheurs scientifiques du CNEXO (ancêtre de l'IFREMER) ou de l'INRA pour lancer ses premières investigation sur le saumon, jusqu'à accueillir comme vice-président (Jean-Yves Piriou ex IFREMER) et président (Michel Merceron ex-IFREMER) des personnalités issues du monde de la recherche sur les marées vertes notamment.

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