Création d'un comité consultatif de suivi environnemental des rejets des moules sous taille
La pratique d'épandage des moules sous taille en Baie du Mont Saint Michel perturbe le milieu marin pour plusieurs raisons :
- le volume épandu est important : il s'agit de 4 000 tonnes de petites moules n'ayant pas atteint la taille commercialisable. Le dépôt de ces moules provoque une pollution organique de l'estran réduidant la diponibilité en oxygène du milieu,
- les goélands sont très firands de ces sites d'épandage auxquels ils sont bien habitués. Une fois le repas pris, ces oiseaux font aussi leurs excréments sur le site. Dès lors, se pose un risque de pollution bactériologique,
- la nuisance olfactive perturbe riverains et usagers du littoral.
La création d'un comité consultatif de suivi environnemental des rejets des moules sous taille
Suite à la consultation publique portant sur le projet d'arrêté préfectoral encadrant la pratique d'épandage des 4 000 tonnes de moules non commercialisables, a été prise en compte notre demande de participer au suivi environnemental dont l'Ifremer a validé le protocole.
Quatre associations ont déposé un avis défavorable au projet d'arrêté : Bretagne Vivante, ERB et APEME et les Amis du Rivage de la Baie du Mont Saint Michel.
D'autres points de vigilance ont été soulevé mais non pris en compte (lire notre déposition).
Si cet arrêté préfectoral permet (enfin) d'encadrer une pratique peu responsable en matière de gestion des déchets, nous regrettons que celui-ci soit transisoire, le temps que la filière s'organise pour valoriser les déchets et non le temps que la filière s'organise pour éviter à la source cette production de déchets.
Les documents ressources disponibles
Pour accéder à notre entière déposition, cliquez ici
Pour accéder à l'avis d'Ifremer, cliquer ici
Pour accéder à la note de synthèse de la consultation publique, cliquez ici
Pour accéder à l'arrêté préfectoral du 21 juillet 2021 définissant les conditions de dépôts des moules non commercialisables en Baie du Mont Saint Michel, cliquez ici