Le plan Écophyto II a été présenté ces derniers jours. Il prend la suite du premier qui avait pour objectif de réduire de 50% les usages des pesticides en 10 ans (2008-2018). Il se décline en 6 axes et se base principalement sur des actions volontaires même s'il met en place les CEPP (certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques). Ces derniers visent à impliquer les distributeurs dans la réduction des pesticides.

Plusieurs avancées sont à remarquer comme la rédaction d'une liste des produits de biocontrôle d'ici le 1er janvier 2016, le souhait de voir plus d'agriculteur rentrer dans la démarche ou l'obligation pour les fermes des établissements d'enseignements agricole d'adhérer aux réseaux de fermes de références. Des questions demeurent, aussi ; comme la volonté de substituer les produits contenant des substances préoccupantes pour la santé. Mais que sait-on des substituants?

Au final, de ce nouveau plan, nous avons retenu 5 choses :

1. • Le premier plan n'a pas atteint son objectif de -50% d'utilisation des pesticides.
   • Il existerait des endroits où l'on ne peut pas se passer de pesticides.
   • Les principaux risques et les solutions sont déjà connus.
   • L'indicateur de bonne réussite du plan va être revu, l'autre (indicateur? plan?) ne devait pas être bon (sic).
   • L'État va essayer d'être cohérent.

Malgré les 71 millions d'euros dévolus à ce nouveau plan, l'État manque d'ambition. Pour Eau & Rivières de Bretagne, les pesticides, c'est toujours "Non, merci!".

 Télécharger le plan Écophyto II